L’évolution des conditions de vie en Haïti entre 2007 et 2012. La réplique sociale du séisme.

Le séisme qui a frappé Haïti le 12 janvier 2010 figure parmi les quatre plus meurtriers jamais enregistrés au monde depuis 1990. Il a touché de plein fouet l’Aire métropolitaine de Port‐au‐ Prince où se concentre plus d’un Haïtien sur cinq et détruit de nombreux bâtiments publics et logements. Malgré l’intervention immédiate de la communauté internationale à travers l’envoi d’équipes de secours sur place, des promesses d’aides financières et de soutien au processus de reconstruction et de développement, la situation tarde à se normaliser. Haïti est non seulement le pays le plus vulnérable aux catastrophes naturelles, mais il est aussi le pays le plus exposé de la région. Les conséquences du séisme y ont été bien plus dramatiques que dans d’autres pays ayant subi l’impact de séismes plus forts. A titre d’exemple, un séisme de même intensité intervenu la même année en Nouvelle Zélande à Christchurch, la deuxième ville du pays, n’a fait aucun mort. Au‐delà de la vulnérabilité aux chocs naturels, d’autres facteurs récurrents ont contribué à la dégradation économique d’Haïti, notamment l’instabilité politique et institutionnelle chronique et les insuffisances du système d’éducation.

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