OXFAM. Rapport d’avancement sur Haïti Janvier-décembre 2011

Même avant que ne survienne le séisme du 12 janvier 2010, Haïti était d’ores et déjà l’un des pays les plus pauvres du monde. À Port-au-Prince, 86 pour cent (i) des deux millions d’habitants de la ville vivaient dans des bidonvilles densément peuplés avec un accès largement insuffisant à l’eau salubre et aux installations d’assainissement. L’échelle de la catastrophe, conjuguée à la pauvreté et au manque d’infrastructures déjà présents, ont fait de cette opération de secours humanitaires l’une des plus difficiles qu’Oxfam ait jamais entreprises.

Le tremblement de terre a causé la mort de plus de 220 000 personnes et en a blessé plus de 300 000 autres. Il a fait 1,5 million (ii) de sans-abri, tous en quête
de sécurité dans de grands espaces ouverts. Ces endroits se sont rapidement transformés en camps temporaires pour personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays (PDI) et c’est surtout dans ces camps que l’intervention humanitaire d’Oxfam s’est déroulée. En 2010, Oxfam est parvenue à plus de 500 000 personnes à travers son programme d’intervention post-séisme, et à 700 000 personnes avec ses activités de prévention du choléra. Et en 2011, lorsque les secours humanitaires ont commencé à se transformer en reconstruction, 532 000 personnes de plus ont été aidées par les travaux menés par Oxfam dans les camps et dans le cadre de leur réintégration à une vie au sein de la communauté dans son ensemble.

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